On me demande souvent Les Fractales ? c’est quoi ?
Ici, je vais essayer d’y répondre en le faisant court, car il faudrait des pages entières pour en parler.
Mais avant, si je viens vous parler ici des fractales, c’est parce qu’il est arrivé dans la boutique la porte des secrets un Oracle ” l’Oracle des Energies Fractales”. Il est un révélateur de potentiel et visualisation thérapeutique.
Ce coffret est le fruit de plusieurs années de réflexion et de création. Unique et novateur, il conjugue la force des énergies planétaires à la magie des formes fractales.
Conçues comme un outil inspirant, les cartes Energie fractale peuvent être utilisées individuellement comme un oracle personnel, un support de connaissance de soi qui apporte des réponses et des perspectives d’avenir grâce à la visualisation thérapeutique.
Dans le contexte d’animations en groupe, elles peuvent constituer un instrument précieux pour stimuler les échanges et libérer la parole. Avec le guide d’interprétation complet et plusieurs exemples de tirage, donnez un sens au chaos en libérant sa puissance cachée. Ce coffret est composé d’un livre de 112 pages ainsi que du jeu original de 56 cartes créé par Karine Winsz, Energie fractale.
Tout d’abord, qu’est ce que des fractales ?
Premièrement c’est une figure. Une courbe, une surface, un volume de forme irrégulière ou morcelée qui se crée en suivant des règles déterminantes impliquant une homothétie interne. Ce terme « fractale » est un néologisme créé par le mathématicien Benoît Mandelbrot (mathématicien Polonais-franco-américain) en 1974 à partir de la racine latine fractus, qui signifie brisé, irrégulier.
Plus généralement, une fractale désigne des objets dont la structure est invariante par changement d’échelle. Il existe en réalité une théorie mathématique précise derrière ces différents objets et qui permet de parler de structures mathématiques ayant des dimensions non-entières.
Des structures fractales étaient connues avant leur popularisation au début des années 1980 grâce aux images calculées ( par des ordinateurs) devenus suffisamment puissants à l’époque.
Les fractales sont dans très nombreux domaines
Ces formes sont facilement observables dans la nature. La théorie mathématique des fractales peut apporter des informations intéressantes dans plusieurs domaines scientifiques comme : en Géologie l(es études des reliefs, les côtes et les cours d’eau, les structures de roches ou les avalanches…), la Morphologie animale, (les structures des invertébrés, les plumes d’oiseaux…), en Médecine (structure des poumons, des vaisseaux sanguins, des intestins, les battements du cœur…), en Météorologie, (les nuages, vortex, banquises, vagues, structure de la foudre, …), en Astronomie ( la Lune, les étoiles, la répartition des galaxies…) en Science Humaine ( structure urbaine, évolution démographique…) ou bien encore en Economie ( pour les prévision des krachs)… et on en finirai pas tant les fractales font parties des structures de l’univers.
LES FRACTALES DANS L’UNIVERS :
Pour aller dans l’infiniment grand, l’Univers lui-même semble avoir une organisation fractale. La matière ainsi observée sur de grandes échelles (plusieurs millions d’années lumière) ne se localise pas n’importe comment dans l’espace mais forme des structures stellaires telles les étoiles, les nuages de gaz, les galaxies, les trous noirs. Toutes ces entités sont rassemblées en amas galactiques de toutes sortes et forme une gigantesque “structure”. C’est l’expression d’une loi simple : la masse d’une structure est proportionnelle à une puissance de sa taille, cette puissance étant une dimension fractale. A l’inverse, à petite échelle, au cours de leur lente structuration, les cristaux (tel le givre) adoptent finalement une organisation fractale. En fait, dans les processus d’équilibre naissent des géométries souvent apparentées à la géométrie des fractales : là encore, peut être de proches applications concrètes… Vous pouvez voir une photo de notre univers et de givre juste ci-dessous:
Selon le physicien David Bohm chaque région de l’espace-temps, si petite soit-elle, contiendrait une information sur l’ordre impliqué dans des dimensions beaucoup plus grandes. Aux vues de nos observations, l’Univers semblerait en effet contenir toute une famille, une hiérarchie de formes fractales, comme si ce grand tout unique avait la possibilité de se déployer à l’infini…
Plonger dans le mystérieux objet de Hoag ou encore au creux de ces galaxies nous révélera par exemple une multitude de nouveaux mondes. Toutes ces structures (tels les planètes, les étoiles, les galaxies, les amas, les trous noirs…) sont également entraînées dans un mouvement perpétuel et interactif. Cet immense ballet cosmique se compose alors de mouvements de révolution, de rotation, d’éloignement, et d’approche.
Si l’Univers possède un comportement fractal, au sein de tous ces mondes qui s’emboîtent les uns dans les autres, on peut imaginer que ce qui est vrai pour l’Un, l’est aussi pour tous ses constituants (Galaxie, Soleil, Terre, Lune…) Ce qui renforcerait l’idée que les lois régissant l’évolution de l’Univers, et ce à toutes échelles, ne sont ni aléatoires ou absurdes. Elles seraient au contraire le fruit d’un processus d’organisation et d’interactions très précises, comme si finalement tout avait un sens, telle une structure unifiante qui s’étendrait dans l’infini…
CITONS QUELQUES EXEMPLES :
Les molécules d’eau, en se solidifiant du fait de la température, s’agence en formant une figure de symétrie d’ordre 6, du fait que les atomes de la molécules d’eau forment des angles de 30 et de 60 degrés. Le flocon, croissant ainsi, devrait former une figure hexagonale parfaite. Mais non, encore une fois, un paramètre aléatoire intervient, et les cristaux « s’accrochent » entre eux par un principe d’agrégation, et crée les formes de flocons que nous connaissons. Ces flocons sont formés de branchages, eux-mêmes formés d’autres, et ainsi de suite. Le flocon de neige se forme en arborescence fractale. Le nuage, qui se forme par condensation de la vapeur d’eau, présente un contour morcelé et brisé qui possède le même motif lorsque l’on change d’échelle, il a une surface ayant une courbure fractale.
Les fractales en morphologie animale
L’éponge de mer présente en effet des particularités étonnantes qui suggèrent la notion de fractale : une infime partie prélevée sur l’éponge et grossie plusieurs fois est semblable à l’éponge tout entière.
le coquillage Cymbiola Innexa ressemble aux triangles de Sierpinski. Ces dessins géométriques lui permettent de se camoufler.
Le corail (ANIMAL de la famille des Cnidaires) est à la base une particule initiale à laquelle s’agrègent des sédiments et minéraux apportés aléatoirement par le courant des mers.On peut percevoir chez le corail une certaine forme d’auto-similarité. Ce phénomène serait dû à deux types de molécules interviennent lors de la formation de ce coquillage. Ces motifs servent tout simplement de camouflage pour le coquillage.De plus, l’éponge est un animal à la morphologie singulière : divisée en plusieurs portions, elle continue de vivre, et chaque partie reste en vie indépendamment des autres. Sa dimension est également fractale.
Les fractales constituent le paysage (côtes, montagnes, rivières, vague…), des végétaux (feuilles, plantes, branches d’arbres…)
Les vagues sont issues de perturbations des molécules d’eau en grande quantité à l’échelle moléculaire, puis se répercute à une plus grande échelle et qui se répercute à une plus grande échelle et ainsi de suite pour former une vague.La perturbation crée des motifs aléatoires et invariants par changements d’échelle. Les vagues sont en effet des objets fractals. Cela se remarque le mieux en regardant l’écume des vagues.
Les fractales en biologie végétale
Quand on analyse un arbre sous différentes échelles, on constate qu’il y a un schéma qui se répète sous ces échelles différentes.
Commençons l’analyse : Les ramifications des branches. En regardant avec plus d’attention les branches d’un arbre, on peut discerner un schéma qui semble se répéter, même principe que l’auto-similarité pour les fractales.
Et on continuerai comme cela à l’infini…